Étiqueté : Arts Martiaux

Le Iaï Do

Le Iaido (居合道) est un art martial japonais qui met l’accent sur l’action de dégainer le sabre, de frapper et de rengainer en un seul mouvement fluide, avec une concentration profonde sur la présence mentale et la réaction immédiate. C’est bien plus qu’une simple technique de combat ; c’est un voyage spirituel enraciné dans le bouddhisme zen, visant à atteindre un état de « Mushin » (non-mental).

Voici un aperçu de son histoire et de son évolution :

1. Origines et développement précoce (XVIe siècle)

  • Naissance du « Iai » (ou Iaijutsu) : L’ancêtre du Iaido, le « Iai », a été codifié à la fin du XVIe siècle par Hayashizaki Jinsuke Shigenobu. Face à des attaques inattendues, Shigenobu a développé une méthode pour dégainer et couper rapidement avec le katana, en un seul geste.
  • Propagation des écoles (Ryū) : Les techniques de Hayashizaki se sont rapidement répandues, donnant naissance à de nombreuses écoles (ryu) de Iaijutsu à travers le Japon. Parmi les plus importantes et celles qui ont perduré jusqu’à nos jours, on trouve le Muso Shinden Ryu et le Muso Jikiden Eishin Ryu. Ces écoles ont chacune développé leurs propres techniques et philosophies, souvent basées sur des katas (séquences de mouvements codifiés simulant des combats).

2. Évolution vers le « Do » (ère Edo et au-delà)

  • Changement de philosophie : Avec la fin des guerres civiles et l’avènement de la paix durant l’ère Edo (1603-1868), la pratique du Iaijutsu a évolué. Moins axé sur l’efficacité purement combative, il est devenu un moyen de développement spirituel et personnel. Les samouraïs, alors fonctionnaires et gardiens de la paix, utilisaient le Iaido pour cultiver leur discipline, leur concentration et leur maîtrise de soi.
  • Apparition du terme « Iaido » : Ce n’est qu’au XXe siècle que le terme « Iaido » (居合道) a fait son apparition, intégrant le kanji « Do » (道), qui signifie « la voie ». Cela marque le passage d’une technique de combat (Iaijutsu) à une voie philosophique et spirituelle.

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Vidéos du 1er salon Manga Noyelles Godault – 30 avril et 1er mai 2022

Provin 27/02/2022 : Stage Kobudo Iaï Do et Tonfa de sécurité

Le matériel est prêté gracieusement par le club.
Par contre, si vous possédez un iaïto, vous pouvez l’amener.

Stage réservé aux adhérents Fameda
Ouvert à tous les styles – Débutants bienvenus

Nord Shogun
organise un stage d’initiation
KOBUDO   IAÏ DO   TONFA DE SÉCURITÉ

dimanche 27 février 2022
de 9h00 à 12h00

au Dojo de la salle Catoire
54 rue Henri Catoire
59185 PROVIN

Programme :

    • Tous ensemble :
      • Bokken
    • Ensuite, par atelier tournant :
      • Saï
      • Iaï Do
      • Tonfa de sécurité
 
 

Les armes dans les arts martiaux

Dernière mise à jour le 14 février 2022

Décret n° 2013-700 du 30 juillet 2013 portant application de la loi n° 2012-304 du 6 mars 2012 relative à l’établissement d’un contrôle des armes moderne, simplifié et préventif, paru eu JORF n°0178 du 2 août 2013 page 13194 – texte n°17

Article issu du site service-public.fr rubrique Particuliers/Vos droits

Les armes sont classées en 4 catégories en fonction de leur dangerosité : arme à feu de poing (revolver, pistolet) pour le tir sportif, arme à feu d’épaule (fusil, carabine) pour la chasse… Les règles d’achat, de port, de transport, de détention de l’arme varient selon la catégorie A, B, C ou D. La catégorie A est interdite sauf dérogation. La catégorie B est soumise à autorisation. La catégorie C est soumise à déclaration. La catégorie D peut être achetée et détenue librement.

Arme à feu et matériel de guerre de catégorie A : interdiction sauf dérogation
Arme de catégorie B (soumise à autorisation)
Arme de catégorie C (soumise à déclaration)
Arme de catégorie D (acquisition et détention libres)

Les armes utilisées dans les arts martiaux sont des armes de catégorie D

Armes de catégorie D
L’acquisition et le détention d’armes de catégories D sont libres

Vous devez être majeur pour acquérir une arme de catégorie D (y compris ses éléments et munitions).
Concernant un mineur (moins de 18 ans), il doit avoir l’autorisation d’une personne exerçant l’autorité parentale non inscrite au FNIADA (Fichier National des Interdits d’Acquisition et de Détention d’Armes) et répondre à d’autres critères : âge, arme…

Armes concernées :

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Sugino Senseï

Maître Sugino Yoshio et le Katori Shintô Ryu

Maître Sugino naquit au sein d’une famille paysanne le 12 décembre 1904 (37ème année de l’aire Meïji) à Naruto, petit village fermier face à l’Ile de Kugukurihama, dans la province de Chiba.

En 1916, il débuta la pratique des arts martiaux par le kendo, comme beaucoup de garçons japonais à cette époque. Son professeur était Shingaï Saneatsu Senseï.

Parallèlement, il débutait le Judo avec Iizuka Kunisaburo Senseï qui, quelques années plus tard le recommanda au Kodokan Dojo, dirigé par Kano Jigoro Senseï. Sugino Senseï y pratiqua de nombreuses années, et c’est là qu’il fit connaissance de Mochizuki Minoru.

En 1927, il ouvrait un dojo d’entraînement au Judo Kodokan dans la ville de Kawasaki où il habitait alors.

 

En 1928 il obtint le grade de 4ème DAN de Judo, puis cessait alors la compétition. Cette même année Kano Jigoro Senseï avait invité, dans le cadre de la section Kobudo-kenkyu-kaï qu’il avait créée, quatre maîtres de Katori Shintô Ryu à venir enseigner leur Art. A cette époque au Kodokan, la compétition prenait de plus en plus d’importance et Maître Sugino ne trouvait plus en lui a force et la foi des premières années. Son enthousiasme pour le Judo passa peu à peu pour le Katori shintô ryu. Il choisit donc de s’adonner à la voie du sabre avec Shiina Senseï.

 

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