Catégorie : Histoire et Maîtres

Les 10 règles de la vie, selon un professeur bouddhiste japonais

Article repris dans son intégralité et sans modification du site nospensees.fr

Miyamoto Mushashi était un célèbre guerrier samouraï durant l’époque féodale du Japon. Il est l’auteur d’une œuvre très connue nommée Le livre des cinq Anneaux. Il est également très connu pour avoir écrit une liste des règles de la vie deux semaines avant de mourir.

En tant que bon guerrier oriental, pour Miyamoto la lutte était bien plus qu’un combat. Les samouraïs donnaient une valeur très importante à l’évolution personnelle. Cette dernière était précisément le moyen de se convertir en bons combattants. Les règles de la vie de Miyamoto ont survécu au passage du temps, comme cela se produit pour les classiques. Dans ces règles est rassemblée toute la sagesse de quelqu’un ayant vécu avec valeur et en fonction de causes nobles. Nous avons synthétisé ces préceptes en dix lignes directrices que nous partagerons ci-dessous.
1. Acceptation, la première des règles de la vie
La première des règles de la vie est d’accepter la vie en soi, telle et comme elle est. L’acceptation ne signifie pas la résignation mais l’humilité. La vie est ce qu’elle est ; et de chacun de nous dépend une attitude : celle d’apprendre des circonstances que nous n’avons pas choisies, mais avec lesquelles nous devons coexister.

La conception de la non-acceptation de la réalité est la souffrance permanente. Celle-ci donne origine à une bataille intérieure qui est systématiquement perdue. Accepter, en revanche, permet d’apprendre de chaque situation.
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Sugino Senseï

Maître Sugino Yoshio et le Katori Shintô Ryu

Maître Sugino naquit au sein d’une famille paysanne le 12 décembre 1904 (37ème année de l’aire Meïji) à Naruto, petit village fermier face à l’Ile de Kugukurihama, dans la province de Chiba.

En 1916, il débuta la pratique des arts martiaux par le kendo, comme beaucoup de garçons japonais à cette époque. Son professeur était Shingaï Saneatsu Senseï.

Parallèlement, il débutait le Judo avec Iizuka Kunisaburo Senseï qui, quelques années plus tard le recommanda au Kodokan Dojo, dirigé par Kano Jigoro Senseï. Sugino Senseï y pratiqua de nombreuses années, et c’est là qu’il fit connaissance de Mochizuki Minoru.

En 1927, il ouvrait un dojo d’entraînement au Judo Kodokan dans la ville de Kawasaki où il habitait alors.

 



En 1928 il obtint le grade de 4ème DAN de Judo, puis cessait alors la compétition. Cette même année Kano Jigoro Senseï avait invité, dans le cadre de la section Kobudo-kenkyu-kaï qu’il avait créée, quatre maîtres de Katori Shintô Ryu à venir enseigner leur Art. A cette époque au Kodokan, la compétition prenait de plus en plus d’importance et Maître Sugino ne trouvait plus en lui a force et la foi des premières années. Son enthousiasme pour le Judo passa peu à peu pour le Katori shintô ryu. Il choisit donc de s’adonner à la voie du sabre avec Shiina Senseï.

 

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Les 7 enseignements du chemin du guerrier

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La culture japonaise est millénaire et, tout au long de son histoire, a accordé une grande valeur aux qualités de combat. Le combattant japonais, à la différence de ceux d’autres pays ou continents, doit être empli de valeurs pour être digne. Le mot bushido parle précisément de cela et se traduit comme le chemin du guerrier.

Ce chemin du guerrier ou bushido parle d’un code éthique qu’appliquaient les samouraïs. Il contient une série de principes mais surtout sept valeurs qui devaient régir le comportement. On dit qu’il était enseigné aux membres de la classe dirigeante dès leur plus jeune âge.

Le chemin du guerrier est aussi connu sous le nom de code samouraï. Des principes du bouddhisme y sont condensés, ainsi que des principes du confucianisme et d’autres philosophies orientales. C’est, encore aujourd’hui, un précieux guide de vie. Voici les sept vertus et enseignements qu’il nous offre.

1. Le courage, une vertu indispensable pour être libre
Selon le chemin du guerrier, ce n’est que lorsque l’on a du courage que l’on peut être libre. C’est le courage qui permet de vivre pleinement, sans les attaches imposées par la peur. Le courage est nécessaire pour décider d’agir et surtout pour réaliser de grandes choses.

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Harmoniser les énergies avec l’aïkido

 


Fondé par Morihei Ueshiba (1883-1969), l’Aïkido, dont le nom est tiré de (harmonie), de Ki (énergie), et de Do (voie), est la voie de l’harmonisation des énergies.

Les Traditions spirituelles à l’origine de l’Aïkido
Certes, la part de la légende est grande, en ce qui concerne la genèse de l’Aïkido, mais ce que l’on ne peut nier c’est l’implication de Ueshiba dans la Tradition spirituelle universelle et, plus particulièrement, dans les religions du Japon.

La première, le Shinto, insiste très nettement sur la pureté et la purification, d’où une grande propension des Japonais à la propreté, à l’abstinence ou aux offrandes.

 

La deuxième, le Bouddhisme, repose essentiellement sur la nécessité de s’affranchir de l’illusion et de la souffrance qu’elle engendre, notamment en prenant conscience de l’impermanence de tous les phénomènes.

L’influence du Taoïsme, également, n’est pas absente de l’Aïkido, avec son principe unique s’exprimant dans le mouvement Yin-Yang, et sa recherche de la perfection.

Le Confucianisme, lui aussi, intervient dans les aspects les plus sociaux de l’Aïkido, depuis le contrôle constant de soi-même, jusqu’au respect des rites et de l’ordre.

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