Les armes dans les arts martiaux

Dernière mise à jour le 14 février 2022

Décret n° 2013-700 du 30 juillet 2013 portant application de la loi n° 2012-304 du 6 mars 2012 relative à l’établissement d’un contrôle des armes moderne, simplifié et préventif, paru eu JORF n°0178 du 2 août 2013 page 13194 – texte n°17

Article issu du site service-public.fr rubrique Particuliers/Vos droits

Les armes sont classées en 4 catégories en fonction de leur dangerosité : arme à feu de poing (revolver, pistolet) pour le tir sportif, arme à feu d’épaule (fusil, carabine) pour la chasse… Les règles d’achat, de port, de transport, de détention de l’arme varient selon la catégorie A, B, C ou D. La catégorie A est interdite sauf dérogation. La catégorie B est soumise à autorisation. La catégorie C est soumise à déclaration. La catégorie D peut être achetée et détenue librement.

Arme à feu et matériel de guerre de catégorie A : interdiction sauf dérogation
Arme de catégorie B (soumise à autorisation)
Arme de catégorie C (soumise à déclaration)
Arme de catégorie D (acquisition et détention libres)

Les armes utilisées dans les arts martiaux sont des armes de catégorie D

Armes de catégorie D
L’acquisition et le détention d’armes de catégories D sont libres

Vous devez être majeur pour acquérir une arme de catégorie D (y compris ses éléments et munitions).
Concernant un mineur (moins de 18 ans), il doit avoir l’autorisation d’une personne exerçant l’autorité parentale non inscrite au FNIADA (Fichier National des Interdits d’Acquisition et de Détention d’Armes) et répondre à d’autres critères : âge, arme…

Armes concernées :

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Sugino Senseï

Maître Sugino Yoshio et le Katori Shintô Ryu

Maître Sugino naquit au sein d’une famille paysanne le 12 décembre 1904 (37ème année de l’aire Meïji) à Naruto, petit village fermier face à l’Ile de Kugukurihama, dans la province de Chiba.

En 1916, il débuta la pratique des arts martiaux par le kendo, comme beaucoup de garçons japonais à cette époque. Son professeur était Shingaï Saneatsu Senseï.

Parallèlement, il débutait le Judo avec Iizuka Kunisaburo Senseï qui, quelques années plus tard le recommanda au Kodokan Dojo, dirigé par Kano Jigoro Senseï. Sugino Senseï y pratiqua de nombreuses années, et c’est là qu’il fit connaissance de Mochizuki Minoru.

En 1927, il ouvrait un dojo d’entraînement au Judo Kodokan dans la ville de Kawasaki où il habitait alors.

 



En 1928 il obtint le grade de 4ème DAN de Judo, puis cessait alors la compétition. Cette même année Kano Jigoro Senseï avait invité, dans le cadre de la section Kobudo-kenkyu-kaï qu’il avait créée, quatre maîtres de Katori Shintô Ryu à venir enseigner leur Art. A cette époque au Kodokan, la compétition prenait de plus en plus d’importance et Maître Sugino ne trouvait plus en lui a force et la foi des premières années. Son enthousiasme pour le Judo passa peu à peu pour le Katori shintô ryu. Il choisit donc de s’adonner à la voie du sabre avec Shiina Senseï.

 

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Keikogi, Kimono ?

 

Le kimono (de kiru et mono, littéralement « chose que l’on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais.

Penchons-nous sur l’histoire du kimono.

Le kimono est assurément l’un des vêtements traditionnels les plus célèbres et les plus sujets aux fantasmes.

Pièce incontournable du vestiaire des fashionistas depuis plusieurs saisons, voici l’histoire vieille de 400 ans d’un vêtement résolument contemporain.

Voici un lien vers un article du site DailyGeekShow.com qui explique l’histoire du kimono, ce vêtement incontournable de la culture japonaise.

Le Keikogi désigne principalement la tenue utilisée pour l’entraînement aux Budo (arts martiaux japonais), que l’on appelle aussi à tort kimono.

 

Les 7 enseignements du chemin du guerrier

Article repris dans son intégralité et sans modification du site nospensees.fr

La culture japonaise est millénaire et, tout au long de son histoire, a accordé une grande valeur aux qualités de combat. Le combattant japonais, à la différence de ceux d’autres pays ou continents, doit être empli de valeurs pour être digne. Le mot bushido parle précisément de cela et se traduit comme le chemin du guerrier.

Ce chemin du guerrier ou bushido parle d’un code éthique qu’appliquaient les samouraïs. Il contient une série de principes mais surtout sept valeurs qui devaient régir le comportement. On dit qu’il était enseigné aux membres de la classe dirigeante dès leur plus jeune âge.

Le chemin du guerrier est aussi connu sous le nom de code samouraï. Des principes du bouddhisme y sont condensés, ainsi que des principes du confucianisme et d’autres philosophies orientales. C’est, encore aujourd’hui, un précieux guide de vie. Voici les sept vertus et enseignements qu’il nous offre.

1. Le courage, une vertu indispensable pour être libre
Selon le chemin du guerrier, ce n’est que lorsque l’on a du courage que l’on peut être libre. C’est le courage qui permet de vivre pleinement, sans les attaches imposées par la peur. Le courage est nécessaire pour décider d’agir et surtout pour réaliser de grandes choses.

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