Centenaire armistice 1918-2018

Lors de cette commémoration, la section Arts Martiaux Faches Thumesnil de Nord Shogun était représentée par son président. 

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Comment est fait un sabre japonais (Katana)

Le Katana possède une lame qui mesure généralement de 60 à 75 cm de longueur, présente une courbure plus ou moins prononcée (sori) qui facilite la coupe, car en fait, une lame coupe bien quand elle peut glisser sur la cible et la courbure favorise cela. Le sori est particulièrement prononcé dans les modèles les plus anciens car ils ont été utilisés principalement à cheval.

Il existe différents types de courbures (Sori). Un type particulier et très célèbre est le Bizen-Sori (de la province et de l’école du même nom), courbure qui est principalement prononcée près de la poignée. Un deuxième type de Sori est principalement utilisé dans la province de Yamashiro ; en l’occurrence la courbure de la lame était à peu près la même dans toutes les parties du sabre de samouraï. Enfin, nous avons le type le plus récent de courbure (Sori), moins prononcée que les précédentes et utilisée depuis la période Shinto, courbure qui est réalisée sur la dernière partie de la lame, de façon à faciliter les techniques d’extraction rapide.

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Harmoniser les énergies avec l’aïkido

 


Fondé par Morihei Ueshiba (1883-1969), l’Aïkido, dont le nom est tiré de Aï (harmonie), de Ki (énergie), et de Do (voie), est la voie de l’harmonisation des énergies.

Les Traditions spirituelles à l’origine de l’Aïkido
Certes, la part de la légende est grande, en ce qui concerne la genèse de l’Aïkido, mais ce que l’on ne peut nier c’est l’implication de Ueshiba dans la Tradition spirituelle universelle et, plus particulièrement, dans les religions du Japon.

La première, le Shinto, insiste très nettement sur la pureté et la purification, d’où une grande propension des Japonais à la propreté, à l’abstinence ou aux offrandes.

 

La deuxième, le Bouddhisme, repose essentiellement sur la nécessité de s’affranchir de l’illusion et de la souffrance qu’elle engendre, notamment en prenant conscience de l’impermanence de tous les phénomènes.

L’influence du Taoïsme, également, n’est pas absente de l’Aïkido, avec son principe unique s’exprimant dans le mouvement Yin-Yang, et sa recherche de la perfection.

Le Confucianisme, lui aussi, intervient dans les aspects les plus sociaux de l’Aïkido, depuis le contrôle constant de soi-même, jusqu’au respect des rites et de l’ordre.

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