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Saison 2024-2025 – Reprise des cours

La reprise des cours a toujours lieu le mercredi qui suit la « Faîtes du sport » de Faches Thumesnil, c’est à dire, pour cette année :

Mercredi 11 septembre 2024 à 19h30

Les cours sont ouverts à toutes et à tous à partir de 16 ans, sans aptitude physique particulière.

Les horaires : Mercredi et vendredi à partir de 19h30.

Le lieu : Salle George Sand, 45 bis rue de Guérêt 59155 Faches Thumesnil 

Notre association enseigne depuis plus de 50 ans :

  • l’Aïkido Yoseikan ;
  • le Iaï Do : le maniement du sabre japonais et le bokken
  • les kobudo : naginata (grande faux), bâton long, bâton court, nunchaku, saï, tonfa, couteau….;
  • le tonfa de sécurité ;
  • et, le petit dernier : le Budo Defense, le self-defense (en) ou auto-défense (fr) basé sur les techniques d’arts martiaux.

Ces budo ne sont pas des sports mais des arts martiaux. C’est à dire, qu’il n’y a pas de compétition où un règlement retirerait les techniques dangereuses qui sont permises dans les arts martiaux. Le travail s’effectue toujours dans le respect du partenaire avec lequel on travaille, partenaire et non un adversaire. Un partenaire vous aidera à progresser en vous  aidant, en vous montrant vos faiblesses…

Tout adhérent de l’association respectera le code du Bushido qui est en annexe du règlement technique : Bienveillance, Droiture, Courage, Respect, Contrôle de soi, Honneur, Fidélité, Sincérité, Humilité.

Comment adhérer au club ? Quels sont les tarifs ? Puis-je faire un essai ? Toutes les réponses ici ou en nous écrivant.

 

Roubaix – Stage de Iaïdo 17 et 18 février 2024

Samedi 17 et dimanche 18 février 2024
Stage de IaïDo sous la direction de

Shihan Yan de Haan

Ce stage est organisé par le club Aïkilibre de Roubaix.

A Nord Shogun, nous pratiquons le Iaïdo de l’école Katori Shinto Ryu.
Ce stage vous permettra d’aller à la rencontre d’une autre école de Iaïdo, l’école Eishin Ryu dont le fondateur est Hayashizaki Jinsuke Minamoto no Shigenobu (1542-1621).

Le Budo Defense

Le terme « Budo » (武道) est un concept fondamental dans les arts martiaux japonais. Littéralement, il se compose de deux kanji :

  • Bu (武) : signifiant « guerre » ou « militaire ». Historiquement, il était souvent interprété comme « arrêter la lance », suggérant une nature défensive et de prévention des conflits plutôt qu’une agressivité pure.
  • Do (道) : signifiant « voie » ou « chemin ». Il implique une dimension philosophique, un cheminement personnel vers la perfection de soi.

Les Origines et l’Évolution : Des Bujutsu aux Budo
L’histoire des Budo est étroitement liée à celle des Bujutsu (武術), les techniques martiales plus anciennes et axées sur l’efficacité au combat.

  1. Les Bujutsu (avant le 19ème siècle):
    • Ces techniques sont apparues bien avant les Budo, certaines remontant au 6ème siècle, bien que les écrits les plus anciens datent du 14ème siècle.
    • Elles étaient développées et pratiquées par les guerriers (samouraïs) du Japon féodal dans un but purement militaire : la survie et la victoire sur le champ de bataille.
    • Des exemples incluent le Kenjutsu (escrime au sabre), le Jujutsu (techniques à mains nues ou avec armes courtes), l’Aikijujutsu, etc.
    • L’objectif principal était l’efficacité en situation réelle.
  2. L’émergence des Budo (fin du 19ème siècle – milieu du 20ème siècle):
    • Avec la fin de l’ère féodale et la modernisation du Japon, l’objectif des pratiques martiales a évolué.
    • Les Budo sont nés d’une réinterprétation des Bujutsu, en intégrant une dimension plus philosophique et éducative.
    • L’accent n’est plus uniquement mis sur l’efficacité au combat, mais sur le développement personnel, la discipline, le respect et la recherche de l’harmonie entre le corps et l’esprit. C’est la « voie » (Do) qui prend le dessus.
    • Des figures clés comme Jigoro Kano (fondateur du Judo à partir du Jujutsu) ont joué un rôle majeur dans cette transition, transformant des techniques de combat en disciplines sportives et éducatives.
    • Les Budo modernes les plus connus incluent le Judo, le Kendo, l’Aïkido, le Karaté-do, le Kyudo, le Sumo, etc.

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Le Bokken

Le « Bokken » (木剣, littéralement « sabre de bois ») ou « Bokutō » (木刀, le terme le plus couramment utilisé au Japon) est une épée d’entraînement japonaise en bois. Son histoire est intrinsèquement liée à celle des arts martiaux japonais et à la nécessité d’un outil d’entraînement sûr et durable.

Voici les points clés de l’histoire du bokken :

  • Origines anciennes : Les bokken sont utilisés très tôt, dès le début du XIVe siècle, par les guerriers japonais pour l’entraînement. Ils servaient de substitut sûr aux véritables katanas en métal, permettant aux pratiquants de développer leurs compétences sans le risque mortel des lames aiguisées.
  • Outil d’entraînement et parfois arme de combat : Bien qu’il soit principalement un outil pédagogique, le bokken a parfois été utilisé comme une arme de combat à part entière. La légende la plus célèbre est celle de Miyamoto Musashi, un maître de kenjutsu, qui aurait vaincu son rival Sasaki Kojiro avec un bokken taillé dans une rame lors de leur duel légendaire.
  • Standardisation et évolution : Au fil du temps, différentes formes et tailles de bokken ont émergé pour s’adapter aux besoins spécifiques des différentes écoles d’arts martiaux (Koryu). Dans les années 1950, un « bokken standard » a été créé par le maître Aramaki Yasuo en collaboration avec la Fédération Japonaise de Kendo, offrant le premier bokken standardisé.
  • Matériaux : Traditionnellement, les bokken sont fabriqués à partir de bois durs comme le chêne rouge ou le chêne blanc. D’autres bois, comme le biwa, l’ébène, ou le sunuke, étaient également utilisés au Japon, et des bois comme le hickory ou le noyer en Occident. La qualité du bois est essentielle pour la durabilité et la performance du bokken.
  • Utilisation contemporaine : Aujourd’hui, le bokken est largement utilisé dans de nombreux arts martiaux japonais tels que l’Aïkido, le Kendo, l’Iaido, le Kenjutsu et le Jodo. Il est apprécié pour sa simplicité, sa robustesse et sa relative sécurité par rapport à un sabre en métal. Il existe toujours une grande variété de modèles, adaptés à différentes techniques et styles.
  • Distinction avec le Shinai : Il est important de ne pas confondre le bokken avec le « shinai », qui est une épée d’entraînement en bambou flexible utilisée principalement en Kendo pour les combats avec contact.

En résumé, le bokken est un outil d’entraînement essentiel avec une longue histoire, qui a évolué pour répondre aux besoins des pratiquants d’arts martiaux, tout en conservant son rôle fondamental de substitut sûr et efficace à l’épée réelle.

Le Kenjutsu

Le Kenjutsu (剣術), littéralement « technique du sabre », est l’art traditionnel du maniement du sabre des samouraïs, et l’une des disciplines martiales les plus anciennes et les plus respectées du Japon. Son histoire est intimement liée à celle des guerriers japonais.
Origines et Évolution
Le Kenjutsu trouve ses racines dans le Japon féodal, à une époque où la maîtrise du sabre était essentielle pour la survie des samouraïs sur les champs de bataille. Dès la période Heian (794-1195), les premières formes de cet art ont commencé à émerger, se développant au fur et à mesure que les techniques de combat et les armes évoluaient.

Chaque école (appelée koryū) développait ses propres méthodes, philosophies et techniques de combat, adaptées aux réalités des affrontements de l’époque. Ces écoles transmettaient leurs savoirs de génération en génération, souvent de manière secrète et exclusive.
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