Étiqueté : budo

Sugino Senseï

Maître Sugino Yoshio et le Katori Shintô Ryu

Maître Sugino naquit au sein d’une famille paysanne le 12 décembre 1904 (37ème année de l’aire Meïji) à Naruto, petit village fermier face à l’Ile de Kugukurihama, dans la province de Chiba.

En 1916, il débuta la pratique des arts martiaux par le kendo, comme beaucoup de garçons japonais à cette époque. Son professeur était Shingaï Saneatsu Senseï.

Parallèlement, il débutait le Judo avec Iizuka Kunisaburo Senseï qui, quelques années plus tard le recommanda au Kodokan Dojo, dirigé par Kano Jigoro Senseï. Sugino Senseï y pratiqua de nombreuses années, et c’est là qu’il fit connaissance de Mochizuki Minoru.

En 1927, il ouvrait un dojo d’entraînement au Judo Kodokan dans la ville de Kawasaki où il habitait alors.

 

En 1928 il obtint le grade de 4ème DAN de Judo, puis cessait alors la compétition. Cette même année Kano Jigoro Senseï avait invité, dans le cadre de la section Kobudo-kenkyu-kaï qu’il avait créée, quatre maîtres de Katori Shintô Ryu à venir enseigner leur Art. A cette époque au Kodokan, la compétition prenait de plus en plus d’importance et Maître Sugino ne trouvait plus en lui a force et la foi des premières années. Son enthousiasme pour le Judo passa peu à peu pour le Katori shintô ryu. Il choisit donc de s’adonner à la voie du sabre avec Shiina Senseï.

 

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Keikogi, Kimono ?

 

Le kimono (de kiru et mono, littéralement « chose que l’on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais.

Penchons-nous sur l’histoire du kimono.

Le kimono est assurément l’un des vêtements traditionnels les plus célèbres et les plus sujets aux fantasmes.

Pièce incontournable du vestiaire des fashionistas depuis plusieurs saisons, voici l’histoire vieille de 400 ans d’un vêtement résolument contemporain.

Voici un lien vers un article du site DailyGeekShow.com qui explique l’histoire du kimono, ce vêtement incontournable de la culture japonaise.

Le Keikogi désigne principalement la tenue utilisée pour l’entraînement aux Budo (arts martiaux japonais), que l’on appelle aussi à tort kimono.

 

Office Municipal des Sports de Faches Thumesnil – Récompenses 2019

Le 6 novembre 2019, s’est tenue la remise des récompenses aux sportifs de la Ville de Faches Thumesnil dans la salle d’honneur de la mairie en présence de Monsieur Nicolas Lebas, maire de Faches Thumesnil, Monsieur Cosma Faccola, adjoint délégué aux sports et Monsieur Mohamad Azouz, président de l’Office Municipal des Sports.

André Vlaminck

Monsieur André VLAMINCK est l’exemple parfait de ce qu’il n’y a pas d’âge pour commencer le sport et notamment les arts martiaux. En effet, c’est à l’âge de 60 ans, au lendemain de sa retraite, que Monsieur VLAMINCK a débuté, dans le club où pratiquaient déjà ses filles.
Lors de sa réunion plénière de rentrée 2019, le Président de l’Office Municipal des Sports de FACHES THUMESNIL rappelait fort justement les exigences ministérielles de développement du sport auprès des populations les plus distantes par rapport aux pratiques sportives.

Par cette récompense, l’association NORD SHOGUN tient donc à saluer le courage et l’investissement de Monsieur VLAMINCK.

Sylvie Théry

Madame Sylvie THÉRY est également membre fondateur de l’association NORD SHOGUN.
D’un investissement sans faille pendant plus de 40 ans, Madame Sylvie THÉRY s’est vue décerner le grade de ceinture noire honoraire de Yoseikan Budo par Maître Hiroo Mochizuki – fondateur du Yoseikan Budo – pour sa contribution au développement régional du Yoseikan.

 

Par cette récompense, l’association NORD SHOGUN tient à féliciter le courage et le dévouement sans faille d’une de ses membres, dont le rôle majeur aux niveaux local et national ont contribué au développement de l’association NORD SHOGUN et au rayonnement national de la discipline du Yoseikan Budo.

Marcel Théry

Membre fondateur de l’association NORD SHOGUN, Professeur international de Yoseikan Budo à l’âge de 17 ans, Fondateur du Budo Défense, 4e Dan en Aïkido, 3e Dan en Yoseikan budo, 3e Dan Nihon Jujitsu, Moniteur et 2e degré en Tonfa de sécurité, 2e Dan en Karaté, 2ème degré en Kick Boxing, Full Contact…

Son investissement associatif a largement dépassé les limites de FACHES THUMESNIL puisqu’il a notamment créé les sections Aïkido à LAMBERSART, Yoseikan Budo à Lille Sud, etc mais… il reste fidèle au club dans lequel il a débuté en 1965 : le COSFT Aïkido créé en 1958 et devenu Nord Shogun en 1981.
Il s’occupe aussi de la relation avec les instances étatiques et les autres associations. Il gère également la partie marketing et communication et plus particulièrement Internet avec le site NordShogun.fr, les forums, les réseaux sociaux, le référencement.

Il est l’adhérent sportif le plus ancien de la ville de Faches Thumesnil : septembre 1965 : 54 ans !

Par cette récompense, l’association Nord Shogun, l’Office Municipal des Sports de la ville de Faches Thumesnil, Monsieur Nicolas Lebas, maire de Faches Thumesnil tiennent à honorer un des sportifs les plus éminents de la commune depuis 54 ans et lui décernent la coupe du dévouement à la vie associative.

 

 




 

Nord Shogun – Vidéo Promotion

Le Hakama

 

 

Le hakama est un pantalon large plissé (sept plis, cinq devant et deux derrière), muni d’un dosseret rigide (koshi ita). Il était traditionnellement porté par les nobles du Japon médiéval, et notamment les samouraïs. Il prit sa forme actuelle durant la période Edo. Femmes comme hommes pouvaient porter le hakama.

Certains prétendent qu’un des rôles du hakama était de masquer les mouvements des pieds, pour mieux surprendre l’adversaire. Cette explication ne fait pas l’unanimité : en effet, les samouraïs portaient des jambières qui demeuraient visibles sous le tissu. Par ailleurs, lorsqu’il n’était pas en armure mais se préparait à un combat, le samouraï remontait le hakama en le coinçant au niveau de la ceinture, de même qu’il attachait les manches du kimono par une bande de tissu, le tasuki. C’était en fait essentiellement un pantalon de cavalerie (hakama umanori), mais il existe des hakama dont les jambes ne sont pas séparées (andon bakama).

De nos jours, le très ample hakama est utilisé dans certains arts martiaux comme l’aïkido, le kendo,le iaido, le kenjutsu, l’aïkijutsu,l’aïkibudo, le jiu jitsu, le nihon kempo, et plus rarement le judo. Pour le jiu jitsu, il est utilisé dans les koryu (écoles anciennes) principalement, et non dans les styles modernes.

Dans ce contexte, on parle parfois de keikobakama (littéralement « hakama d’entraînement »). Les hakama utilisés pour les arts martiaux sont en coton, en soie ou, le plus souvent, en polyester ou dans un mélange de ces trois fibres. Le coton est plus lourd, tandis que les fibres synthétiques glissent mieux sur le sol et résistent mieux à la décoloration, ce qui peut être important pour les arts martiaux comme le iaido ou l’aïkido. Les hakama de qualité présentent des lanières épaisses et surpiquées afin d’éviter qu’elles ne s’entortillent sur elles-mêmes.

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